La faillite de la banque californienne SVB a paniqué ses clients, désireux de récupérer immédiatement leurs économies. Pour autant, à l’inverse de 2008, la crise ne vient pas des crédits, mais de la remontée des taux d’intérêt par les banques centrales. La dette redevient un problème, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».