- Auteur : Carte Financement Date : 25/10/2024 Lecture : 2min.
L’industrie audiovisuelle française est un secteur économique majeur. En 2020, elle a généré un chiffre d’affaires de près de 22,5 milliards d’euros. Toutefois, ce domaine requiert un soutien financier important de la part d’investisseurs privés pour poursuivre son développement. C’est dans cette optique que les politiques ont créé les Sociétés de financement de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel (Sofica). Cependant, leur champ d’action demeure restreint, avec l’obligation de soutenir principalement le cinéma indépendant, dont le succès reste souvent confidentiel.
En 2023, près d’une soixantaine de films projetés dans les salles françaises ont attiré moins de 1 000 spectateurs. Et une vingtaine d’entre eux n’ont même pas franchi la barre des 100 entrées. Ces chiffres illustrent la difficulté de l’industrie à toucher un large public.
Malgré quelques succès notables, la moyenne des entrées pour les 380 films français sortis cette année avoisine les 160 000 spectateurs. La médiane s’établit à 25 000 entrées, signifiant que la moitié de ces films n’a pas dépassé ce seuil.
Face à ces contraintes, des fonds de private equity ont investi dans le secteur, se concentrant uniquement sur les œuvres susceptibles, selon eux, de rencontrer un succès commercial. Et la performance semble au rendez-vous.
Créées dans les années 1980, les Sofica se sont progressivement imposées comme des acteurs incontournables du cinéma français. En moyenne, elles contribuent au financement de 2 à 10 % du budget des œuvres cinématographiques et audiovisuelles.
À leur palmarès, on peut relever des succès de prestige tels que Les Choristes, Intouchables, ou Boîte Noire. L’an passé, les Sofica ont notamment soutenu Anatomie d’une chute, réalisée par Justine Triet. Un film qui a remporté la Palme d’or au Festival de Cannes...
Pour lire l'article en entier, aller Voir la source 👇🏼