Impact de la nouvelle réglementation sur les « Passoires thermiques »

Voyons d'abord où se trouvent ces fameuses passoires thermiques.

Outre Paris, la Creuse et le Cantal sont les provinces où les taux de passoires thermiques sont les plus élevés, avec respectivement 35 % et 32 ​​% de logements énergivores.

A noter que le taux de passoire thermique est plus élevé dans le nord de la France que dans le sud, d'autant plus que le climat plus froid favorise les déperditions énergétiques.

Quel pourrait être l'impact de la nouvelle réglementation sur le marché immobilier?

Les logements classés F et G dans le diagnostic de performance énergétique (DPE) représentent désormais 19,9% de l'ensemble des annonces en vente sur les sites en ligne, contre 11,2% en 2020.

Il convient également de noter que les projets de vente touchés par des DPE défavorables ne sont pas uniquement que des propriétaires bailleurs ; Les exploitants de clubs, villages ou résidence vont également avoir à rénover. Ils sont également dans la cible de la loi climat et résilience.

Reste à savoir si l'interdiction de location des logements énergivores a eu jusqu'à présent un impact significatif sur les prix.

La réponse semble être oui, car les « passoires » thermiques coûtent en moyenne 3,9 % de moins que des produits similaires moins énergivores, selon les annonces analysées par certains sites internet de premier plan.

Avec plus de passoires sur le marché qu'il y a 18 mois, les vendeurs se préparent à baisser les prix.

DPE, un argument pour la négociation ?

Pour les logements classés de A à E dans le DPE, l'écart entre le prix demandé et le montant réel de la transaction est en moyenne de 3,7 %, alors que ce chiffre s'élève à 5,6 % pour les « passoires thermiques ».

Comme à chaque fois, il y aura des gagnants et des perdants (Vendeurs et acheteurs).

Les critères essentiels de l’immobilier devront être respectés (Emplacement, prix m2, charges…) tout en supportant le coût des travaux.