
- Auteurs : Stephane Fragues - Occur Date : 06/03/2025 Lecture : 3min.
Les actifs privés ne font pas défaut à la règle d’or de la gestion privée. Tout bon investisseur devra diversifier son allocation dans l’objectif de protéger son patrimoine. Accompagner des entreprises à un stade d’amorçage pourrait se révéler très rémunérateur, en espérant qu’elles ne feront pas partie des 2/3 qui ne trouvent pas leur marché. Ainsi, la notion de couple rendement-risque s’installe en premier lieu dans cette nécessité de diversification. Les investissements ne doivent pas être concentrés sur des stratégies similaires, d’autant plus que l’inconvénient de cette classe d’actifs est l’illiquidité.
Trois thématiques principales se dessinent.
La première porte sur les entreprises non cotées opérant dans des secteurs variés. Les fonds se spécialisent le plus souvent sur leurs quelques secteurs de prédilection (secteur financier, luxe, consommation, industrie) dont certains sont cycliques et d’autres défensifs.
Les deux typologies suivantes sont des actifs réels portés par l’immobilier et les infrastructures.
Leur avantage est de proposer des sous-jacents tangibles aux investisseurs estimés apporter une valeur « plancher » aux véhicules d’investissement… lorsque l’effet de levier est maîtrisé.
Les entreprises matures, rentables, vont offrir une meilleure visibilité sur les cash flows alors que les jeunes entreprises en quête de pénétrer un marché auront des hypothèses de performance très élastiques.
Dans l’ordre de maturité d’entreprise et de dérisquage : capital amorçage, capital-risque, capital développement et capital transmission (LBO).
Il en est de même pour les actifs réels. Les actifs core s’achèteront cher et feront bénéficier d’un rendement prévisible tandis que, les opérations value added sur des actifs décotés laisseront entrevoir de la création de valeur et un TRI plus significatif aux investisseurs.
Les instruments utilisés par les sociétés d’investissement présentent des couples rendement-risque très variés. Les performances attendues seront les plus élevées sur les actions non cotées, avec un risque accru sur le capital en cas de défaut de l’entreprise. Les fonds de Private Equity traditionnels peuvent proposer entre 15 et 20 % de TRI aux investisseurs privés.
À contrario, les instruments de dette présenteront un TRI inférieur, au bénéfice de différents seuils de priorité et de subordination dans leur remboursement en cas de défaut...
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