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Rebond du marché résidentiel

Hausse des investissements au premier semestre 2024 et diversification des acteurs

  • Auteurs : Carte Financement
  • 26/09/2024
  • Lecture : 2min.

Depuis quelques semaines le marché de l'investissement résidentiel envoie des signaux positifs après plus de deux ans dans un contexte tendu. Une récente étude de Colliers France confirme cette tendance. Au 1er semestre 2024, le volume investi dans le résidentiel en bloc est en hausse de 12% (en comparaison aux 6 premiers mois de l'année passée) et dépasse les 1,6 milliard d’euros. Les investissements en immobilier classique et intermédiaire augmentent de 30% sur un an et totalisent 1,3 milliard d’euros échangés. L’acquisition par ARKEA REIM pour un club-deal d’investisseurs privés du 43 boulevard Victor Hugo à Neuilly-sur-Seine et du 47 rue de Sèvres dans le 7ème à Paris sont des opérations notables du premier semestre.

Quant aux investissements dans le résidentiel géré (Résidences Services Seniors, Résidence Services Etudiants, Coliving) ils ont connu une accélération depuis 2018.

Cependant, ils marquent le pas au cours du 1er semestre 2024, avec 312 millions d’euros échangés. 

Les taux de rendement prime se sont stabilisés au cours du 1er semestre 2024 sur le résidentiel classique. Ils se situent autour de 3,50% à Paris, 4,50% à Lyon et 5,00% à Marseille et Bordeaux.

D'un point de vue géographique, l'Ile-de-France représente 72% des montants engagés. Cependant si l'on s'intéresse à la typologie de logements, les régions captent la majorité des investissements sur le segment du logement géré.

En ce qui concerne la typologie d'investisseurs, 3 familles d'acteurs émergent dans un contexte où les fonds d’investissement, habituellement majoritaires dans ces opérations, ne représentent plus que 19% des montants échangés ce semestre. On constate en effet la montée en puissance des acteurs intermédiaires, des investisseurs privés et des investisseurs opérateurs. Ils sont majoritairement français (80% des volumes investis) mais l'étude relève que des fonds anglo-saxons devraient faire leur retour sur le résidentiel géré notamment, d'ici la fin de l'année.



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