
- Auteur : Scala Patrimoine Date : 01/07/2025 Lecture : 3min.
Le 15 août dernier, sur la base interarmées d’Elmendorf-Richardson à Anchorage, en Alaska, Donald Trump et Vladimir Poutine se sont retrouvés pour une rencontre très attendue. En terre américaine, le président des États-Unis et son homologue russe ont échangé pendant près de trois heures.
Au cœur des discussions : la guerre en Ukraine. Mais ni cessez-le-feu, ni avancée concrète n’en sont sortis. Tout au plus, une invitation à Moscou, qui a laissé les observateurs sur leur faim.
D’après le politiste russe Andreï Kolesnikov, Vladimir Poutine aurait surtout cherché à gagner du temps, tout en maintenant un lien de proximité avec Donald Trump. « Un temps dont il a besoin pour repousser la ligne de front le plus à l’ouest possible, avant de figer la situation dans un accord ultérieur », analyse-t-il.
Trois jours plus tard, le 18 août, c’était au tour de Volodymyr Zelensky de s’entretenir avec le président américain à Washington. Là encore, la réunion n’a pas permis d’avancer notable. Seules les « garanties de sécurité » pour l’Ukraine ont été évoquées, sans qu’aucun engagement formel ne soit scellé.
Quant au prix Nobel de la paix auquel Donald Trump semble aspirer avec insistance, il lui faudra encore patienter.
Après des mois de tractations intenses, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président américain, Donald Trump, ont scellé, le 27 juillet dernier en Écosse, un accord commercial sur les droits de douane.
L’enjeu est colossal : chaque jour, plus de 4,2 milliards d’euros de biens et de services traversent l’Atlantique. L’Europe représentant le deuxième déficit commercial le plus important pour les États-Unis, juste après la Chine.
Les principales dispositions sont les suivantes :
– Les États-Unis imposent désormais un tarif douanier de 15 % sur la majorité des produits européens, notamment l’automobile, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques.
– L’aéronautique bénéficie d’une exemption totale.
– L’acier et l’aluminium restent soumis à un droit de 50 %.
En contrepartie, l’Union européenne s’engage à :
– Supprimer toutes les taxes sur les produits manufacturés américains.
– S’approvisionner en énergie aux États-Unis pour un montant de 750 milliards de dollars sur les trois prochaines années.
– Ouvrir son marché agricole à certaines exportations américaines dites « non sensibles », pour 7,5 milliards d’euros (huile de soja, semences, céréales, fruits à coque, cacao, ketchup, biscuits, etc.).
– Investir 600 milliards de dollars aux États-Unis d’ici 2028, notamment dans le secteur militaire, tout en facilitant l’accès aux produits agricoles et maritimes américains...
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