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Rendez-vous des marchés financiers

Juillet 2025

  • Auteurs : Scala Patrimoine
  • 01/07/2025
  • Lecture : 3min.

Marchés financiers & économie : les points clés


  • Le premier semestre 2025 a été marqué par une instabilité prononcée, nourrie tant par les remous géopolitiques que par les incertitudes planant sur le commerce mondial.
  • Le dénouement de la guerre commerciale opposant la Chine et les Etats-Unis semble désormais à portée de main. Un accord de principe a été trouvé entre les deux pays.
  • Un cessez-le-feu a été obtenu dans le conflit qui oppose l’Iran à Israël.
  • La BCE a baissé une nouvelle fois ses taux d’intérêt.


Quelles performances sur les marchés financiers ?


La guerre des douze jours

Les relations déjà fragiles entre Israël et l’Iran ont franchi un nouveau seuil de tension au cours des dernières semaines. À Tel-Aviv, les autorités israéliennes considèrent désormais que la République islamique est sur le point de franchir le Rubicon nucléaire. Dans la nuit du 12 au 13 juin, Tsahal a frappé sans avertissement l’usine iranienne la plus stratégique pour l’enrichissement d’uranium, tout en ciblant plusieurs installations balistiques et le quartier général des Gardiens de la Révolution.

Téhéran n’a pas tardé à répliquer. Missiles et drones ont été lancés en direction du territoire israélien, marquant le début d’une escalade brutale.

Le conflit a pris une tournure internationale lorsque les États-Unis sont entrés en scène, volant au secours de leur allié historique. Des frappes américaines ont visé plusieurs sites nucléaires iraniens. En représailles, l’Iran a riposté en lançant des missiles balistiques contre des bases américaines situées au Qatar, lesquels furent pour la plupart interceptés par les dispositifs de défense aérienne.

C’est finalement le 24 juin qu’un cessez-le-feu a vu le jour, fruit d’une médiation précipitée menée par Donald Trump. L’annonce fut confirmée dans la foulée par le président iranien Massoud Pezeshkian, qui déclara la fin de cette « guerre de douze jours imposée à notre nation ». Il salua la « résistance héroïque du peuple iranien, qui a inscrit une page d’histoire par sa détermination », avant d’ajouter : « Nous sommes aujourd’hui témoins de l’instauration d’une trêve, mettant un terme à ce conflit né de l’aventurisme et de la provocation. »


Le détroit d’Ormuz sous haute surveillance des marchés

Si la guerre entre Israël et l’Iran fait craindre le pire sur le plan humanitaire et géopolitique, une autre bataille, plus silencieuse mais tout aussi décisive, se joue sur le front énergétique. Le détroit d’Ormuz, mince passage maritime par lequel transite près de 21 % du pétrole mondial, est devenu le centre de toutes les attentions.

La moindre perturbation dans cette artère vitale pourrait déclencher un séisme énergétique à l’échelle planétaire. L’Iran, l’un des dix plus grands producteurs d’or noir (représentant environ 3 à 4 % de l’offre mondiale), reste néanmoins asphyxié par un régime de sanctions internationales particulièrement strict.

Mais peut-il vraiment se permettre de bloquer le détroit d’Ormuz, au risque d’étrangler sa propre économie ? Difficile à croire : 95 % du pétrole iranien destiné à l’export passe par ce goulot stratégique. Fermer le détroit reviendrait à scier la branche sur laquelle le régime est assis.

À cela s’ajoutent des contraintes techniques et géopolitiques : la largeur du détroit rend tout blocus total très complexe, tandis que les débouchés commerciaux de l’Iran se sont rétrécis comme peau de chagrin. Pékin, principal client de Téhéran, dépend étroitement de ce pétrole pour alimenter sa croissance. Un blocage prolongé nuirait donc aussi à l’un de ses rares alliés économiques...


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