
- Auteur : ODDO BHF Date : 05/12/2023 Lecture : 3min.
Faute de normes adaptées, cette précarité thermique demeure largement ignorée par les outils de diagnostic et les politiques publiques.
La précarité énergétique est souvent pensée comme un problème hivernal. Or, avec le réchauffement climatique, une autre forme d’inconfort s’impose : celle des logements devenus insupportables en été. Selon le dernier rapport de la Fondation pour le Logement, croisé avec les données de Météo France et de l’ADEME, la précarité énergétique estivale pourrait concerner plusieurs millions de foyers dès aujourd’hui — et bien davantage d’ici 2050.
Dans les départements du sud ou exposés à des pics de chaleur récurrents, trois logements sur quatre présentent un confort d’été jugé insuffisant ou médiocre. Or ce phénomène ne fait l’objet d’aucune évaluation réglementaire sérieuse, et reste absent des critères de performance énergétique.
Un DPE inadapté au défi climatique
Le diagnostic de performance énergétique (DPE), utilisé pour classer les logements du A au G, repose encore largement sur la consommation de chauffage. Il néglige totalement les indicateurs de confort d’été : inertie thermique, orientation du logement, exposition au soleil, ventilation naturelle, présence de protections solaires… Autant de paramètres décisifs en période de canicule...
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