- Auteur : Laplace Date : 29/11/2024 Lecture : 2min.
En France, les 1% les plus riches détiennent 36% du patrimoine financier total, selon le dernier rapport d'Oxfam France. Plus encore, les 4 familles françaises les plus riches - à savoir les familles Arnault, Bettencourt Meyers, Gérard et Alain Wertheimer - ont vu leur fortune augmenter de 87% depuis 2020. Naturellement, cette progression de l'accumulation de richesses a contribué à la prolifération de family offices, ces structures destinées à une meilleure gestion du patrimoine de ces mêmes familles fortunées.
Apparues au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle avec les grandes familles américaines Rockefeller, Whittier ou encore Pitcairn, elles ont d'abord pris la forme de single family offices puis plus tardivement de multi family offices, supervisant les actifs de plusieurs familles en même temps. Mais si ces organisations privées étaient traditionnellement réservées aux actifs immobiliers ou réels (comme le vin ou l'art), ces dernières ont dû - au vu du contexte géopolitique et économique incertain - opter pour plus de diversification.
En 2020 par exemple, les family offices ont représenté près de 13% des levées de fonds des startups françaises, soit plus de 3 milliards d'euros. Cette part allouée au private equity dépasse aujourd'hui les 20% et commence à surpasser, dans certaines familles, toutes les autres classes d'actifs.
Généralement, une famille fortunée constitue sa propre holding pour assurer la gestion de ses actifs et autres participations financières. C'est le cas de François Pinault et son groupe Artémis fondé en 1992 ou encore la famille Bettencourt qui a logé ses participations dans la société Théthys dès 2004. Mais cette tendance au single family office replié sur lui-même a progressivement laissé place au multi family office.
« Le métier de multi family office a plus de 20 ans d'existence mais il a pris beaucoup d'ampleur ces 8 dernières années, car cela devient plus accessible », détaille Stéphane Fragues, CEO d'Occur, cabinet de conseil qui facilite l'accès aux experts du patrimoine pour les investisseurs privés, entrepreneurs, familles pour la gestion et la préservation de leurs actifs.
D'après Frederick Crot, président de l'AFFO depuis 2022, l'avantage de recourir à un family officer reste de bénéficier d'un accompagnement sur-mesure « dans l'intérêt premier de la famille ». Un service jugé plus adapté pour des patrimoines très importants que celui offert par des banquiers privés qui ont plutôt un intérêt à faire valoir les produits de leur propre maison et qui ont également un champ d’action plus réduit qu’un family officer...
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