- Auteur : Laplace Date : 07/08/2024 Lecture : 3min.
Alors que dans la plupart des régions géographiques les réseaux électriques ont connu un développement lent sur la dernière décennie, compte tenu d’un manque d’investissements compensé par des gains d’efficacité énergétique, l’accélération de la transition vers l’électrification offre désormais des perspectives de croissance très solides pour les années à venir.
Trois facteurs principaux sont à l’origine de l’accélération des investissements dans les réseaux électriques :
Par conséquent, les investissements nécessaires dans un scénario de neutralité carbone en 2050, soit environ 800 milliards de dollars par an, devraient se répartir entre le remplacement des actifs les plus obsolètes (19%), la mise à niveau d’actifs existants (40%), et le développement de nouvelles infrastructures (41%)1 .
Ces investissements devraient se repartir à environ 40% sur les infrastructures de transmission (réseaux à haute tension transportant l’électricité des sites de production vers les zones d’activités denses) et 60% sur les infrastructures de distribution (réseaux basse ou moyenne tension assurant le transport d’électricité de proximité).
Ce super cycle d’investissement dans les réseaux électriques constitue une opportunité de croissance très significative pour les opérateurs des infrastructures de transmission et de distribution (les utilities), mais aussi pour l’ensemble de la chaine de valeur s’y rattachant. Au cœur de cette chaine de valeur, les producteurs de câbles électriques occupent une place indispensable sur un marché qui devrait croître en moyenne de 7% à 8% par an d’ici 2030.
Le marché du câble se divise en deux grands blocs :
ODDO sont actuellement présents sur le leader mondial du marché, le groupe italien Prysmian. Adressant principalement 3 marchés finaux (énergie, industrie, télécommunication), le groupe intervient sur l’ensemble de la chaine de valeur des réseaux électrique (génération, transmission, distribution) et réalise 52% de son activité en Europe, 31% en Amérique du Nord, 9% en Asie Pacifique et 9% en Amérique Latine. Au 30 juin 2023, Prysmian disposait d’un carnet de commande au plus haut historique, à 9,1 milliards d’euros.