- Auteur : Société Générale Private Banking Date : 13/05/2024 Lecture : 2min.
La transition nécessaire à la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris implique d’immenses investissements dans les décennies à venir. Les obligations par leur capacité de financement ont un grand rôle à jouer. Le marché encore jeune des obligations durables en euro, qui englobe les obligations vertes, sociales et durables, a connu une croissance importante ces dernières années avec aujourd’hui près de 1400 milliards d’euros d’obligations émises. Cette évolution a de quoi réjouir les investisseurs. En effet, la liquidité du marché, grâce un nombre croissant d’émetteurs, s’améliore tout en offrant plus de choix. Et grâce à la hausse des taux d’intérêt, nous pensons que cela crée aujourd’hui de réelles opportunités pour composer un portefeuille potentiellement attractif pour un fonds à échéance fixe.
Les obligations durables partagent de nombreuses caractéristiques avec les obligations classiques du même émetteur : elles affichent par exemple une notation semblable et peuvent, selon leur structure, présenter différentes échéances. Mais elle se distinguent sur un point : les capitaux levés doivent exclusivement servir à financer des projets environnementaux ou sociaux appropriés. Pour les obligations durables, il existe déjà un cadre réglementaire international : les principes des obligations vertes « Green Bonds Principles » de l’ICMA, qui servent de cadre pour sélectionner des projets appropriés et rendre compte en toute transparence de l’utilisation des capitaux levés. Depuis, l’UE a également adopté une première série de règles légales pour cette classe d’actifs en plein essor, et entend en faire une norme mondiale.
Il peut s’agir par exemple d’investissements dans des énergies renouvelables ou de mesures visant à améliorer l’efficacité énergétique...
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